Conférences

A venir :


15 novembre 2022

Ni l’un ni l’autre

Cycle de conférences du Groupe Lyonnais de Psychanalyse Rhône-AlpesLa place de l’autre dans la vie psychique (distanciel)

https://groupe-lyonnais-de-psychanalyse-rhone-alpes.fr/


2 & 3 décembre 2022

Transidentités : au-delà des ontologies dualistes

Journées de la section portugaise de l’Association européenne de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescentParcours identitaires

Loulé, Algarve, Portugal (présentiel)


9 janvier 2023

Jalons et implications cliniques d’un questionnement métapsychologique

Conférences du jeudi de la Société belge de psychanalyse (réservé aux membres)

Bruxelles


24 mars 2023

L’obstacle de l’objet en psychanalyse

Conférence à l’Ecole Belge de Psychanalyse

Bruxelles


10 juin 2023

Eléments d’une psychanalyse terrienne

Conférence à l’Association pour la Recherche en Psychothérapie Psychanalytique

Bruxelles


18 novembre 2023

Eléments d’une psychanalyse terrienne

Conférence au groupe de psychanalyse de la SPI de Bologne

Bologne, Italie


Passées :


3 juin 2022

Le Soi-Disséminé

Présentation au Groupe Méditerranéen de la Société Psychanalytique de Paris

En présence au Café Culturel « Chez Pauline », 4 rue Bavastro à Nice (France)

et en distanciel par Zoom


6 mai 2022

Perspective écosystémique et métapsychologie psychanalytique

Conférence au Groupe d’Etude en Clinique Psychanalytique

http://www.gecp.fr/index.php/s%C3%A9minaires

Aix en Provence (présentiel et zoom)


1er octobre 2021

Changer notre vision, pas nos enfants

Journée d’étude de l’ULSS6

Este, Italie (présentiel)


11 septembre 2021

Etoffer la viande

Journée du groupe Polyphonie psychanalytiqueRouge

Bruxelles (présentiel)


Présentation du Soi-Disséminé le 26 février 2021 à  la Fiera delle Parole (Padova) avec Bernard Golse et Mirella Baldassare

affiche 26.2.21


Conférences du CFPC – Université Catholique de Louvain 

Bruxelles, 19 janvier 2021

Du groupe à la question de la non-différenciation


Colloque CRPPC – Université Lumière – Lyon 2 : Symbolisation et transformations

Lyon, 4-5 novembre 2020

Transformations écosystémiques, questionnements psychanalytiques


Cycle de conférences de l’Office Médico-Pédagogique 2019-2020 : Les déterminants sociaux et culturels de la maladie psychique : les nouvelles réalités cliniques

Genève, 27 janvier 2020

Du décontenancement contemporain à une clinique des configurations psychiques

Résumé :

L’exposé aborde le thème du cycle sous l’angle du décontenancement contemporain et des facteurs qui le déterminent. Les effets de ce décontenancement sur la santé mentale et sur les soins psychiques sont envisagés en dans les termes d’un mouvement généralisé de désappropriation subjective. Ce décontenancement ouvre cependant des matières à penser pour la psychanalyse, dès lors qu’elle accepte trois préliminaires. Le premier est de laisser la théorie psychanalytique se nourrir de la diversité très grande des dispositifs thérapeutiques, éducatifs et sociaux dans lesquels des cliniciens formés aux modèles psychanalytiques interviennent à côté d’autres professionnels. Le second, qui découle du premier, est de se situer dans une perspective de dialogue transdisciplinaire : ici avec l’anthropologie, sous l’angle d’un questionnement des fondements ontologiques de notre compréhension des rapports de l’homme à lui-même et à ses mondes ; et avec la philosophie de la technique, pour aborder l’ « objet » technique et l’impensé d’une technologie dans sa dimension de prothèse de l’humain. Le troisième préliminaire est d’accepter de remettre au travail certains paradigmes freudiens, ici la question du statut de la réalité, et plus précisément de la « réalité externe », dans la théorie et la pratique psychanalytique. Ce trépied méthodologique permet de porter un regard différent sur certaines cliniques contemporaines : ici, les cliniques sous-tendues par le repli défensif dans une position phobique, notamment chez l’adolescent et le jeune adulte ; les problématiques des mondes virtuels, internet, réseaux sociaux et jeux vidéo ; et les problématiques du genre. L’engagement dans une réflexion à partir de ces cliniques amène à poser la question de savoir s’il est encore pertinent de penser l’humain et le rapport à ses mondes à partir de la topique freudienne ? Le modèle, proposé par l’orateur, des configurations psychiques organisant le fonctionnement d’un « Soi disséminé » permet de situer cette topique dans un ensemble plus large, et d’envisager de nouvelles orientations dans l’abord des problématiques identitaires.


Journée annuelle du groupe méditerranéen de la Société psychanalytique de Paris

Marseille, 25 janvier 2020 : Visages de la séduction

Jeux interdits. Séduction, passion et noyaux mélancoliques dans la cure


30ème Journée du Groupe Normand de pédopsychiatrie

Rouen, 7 décembre 2018 : Co-construire le soin avec les parents

Cliniciens, parents, enfants et adolescents entre décontenancement et
position phobique

Résumé

Le « sujet décontenancé », révélé par les évolutions sociales, détermine d’un côté la position phobique de nombreux enfants et ados amenés en consultation, et de l’autre l’émergence défensive, au niveau des « spécialistes », de syndromes « fourre-tout » (TDAH, TED, HP, …) supposément neuro-pédiatriques, repris par les pouvoirs publics en recherche de réduction des coûts des soins de santé publique et de réponses managériales. Quelques situations cliniques illustreront l’importance, dans ce contexte, d’une collaboration authentique avec les parents.


Journée scientifique, Université de Thessalonique, 2 novembre 2018

Position phobique et décontenancement contemporain :  étendre la psychanalyse ?


Journée scientifique, Université d’Athènes, 10 février 2018

L’adolescence et la problématique du genre


Société Européenne pour la psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent (SEPEA)

Ateliers cliniques et conférences sur la théorie et la technique psychanalytique avec l’enfant et l’adolescent, Paris, 17/18/19 mars 2017

17 mars 2017 : Configurations psychiques et transitionnalités

Résumé :

La dissémination identitaire, constitutive de l’humain, est aujourd’hui révélée par l’attaque des enveloppes (Houzel) qui contiennent les parts les plus indifférenciées, « syncrétiques » (Bleger) du Soi, ces « métacadres » (Kaës) que constituent l’écosystème humain (Searles) ainsi que les régulations temporelles et spatiales de nos fonctionnements individuels, groupaux et sociaux, sur lesquelles reposent le sentiment d’intelligibilité du monde. L’angoisse ainsi générée, ressentie avec d’autant plus d’acuité que la prise de conscience de cette vulnérabilité de nos enveloppes est importante, affecte particulièrement les processus d’appropriation du monde à l’adolescence, que dans un ouvrage précédent j’ai envisagés sous les axes solidaires de la déconstruction et de l’enchantement (Matot). Quelques vignettes cliniques illustrent ces perspectives.


Centre de Psychanalyse Raymond de Saussure, Société suisse de psychanalyse

Cycle de conférences 2016-2017, Constructions, transformations : ce qui est opérant dans la cure

4 février 2017 :

Jean-Paul Matot : L’appropriation subjective des espaces de l’humain comme enjeu théorico-clinique pour la psychanalyse

Argument :

Les travaux d’auteurs comme Bleger, Winnicott, Kaës, Anzieu, Aulagnier, Houzel,  … ont modifié notre conception des espaces psychiques de l’humain, qui ne peuvent plus être restreints à l’espace dit « intrapsychique » sur lequel s’est construite la plus grande part de l’édifice théorique de la psychanalyse freudienne. Les travaux de psychologues du développement comme Stern ou Bullinger nous mènent également à concevoir différentes strates du fonctionnement psychique en lien avec des « sens de soi » (Stern) qui se superposent sans s’annuler. Il reste cependant à mieux cerner la manière d’envisager ces espaces psychiques : en termes de différenciations dedans/dehors et d’enveloppes psychiques, d’organisations spatio-temporelles, de fantasmes originaires, de niveaux de représentation, notamment, l’ensemble formant ce que j’appelle des « configurations psychiques ».

Cette conception d’une pluralité d’espaces psychiques constitutifs de notre sentiment d’exister implique ce que j’appelle une « dissémination » du Soi. Celle-ci se trouve mise en tension par les modifications de l’enveloppe technique de l’humain (Leroi-Gourhan, 1947 ; Simondon 1958), dans une mesure qui atteint aujourd’hui un degré inégalé, rendant compte d’une part significative du désarroi et du malêtre contemporains.

Penser l’existence humaine et les troubles psychiques dans les termes de la plus ou moins grande fluidité ou des empêchements des déplacements des investissements de configurations psychiques infléchit la théorisation métapsychologique et la technique analytique. En particulier, la problématique des clivages du Moi s’envisage différemment, de même que celle de la destructivité.

La place de l’interprétation – dont Winnicott à la fin de sa vie recommandait de la réserver à l’exploration de ce que l’analyste ne comprend pas – est peut-être la plus opérante lorsqu’elle porte sur ce qui s’oppose aux passages d’une configuration psychique à une autre : les impasses du jeu.


L’écriture du psychanalyste

Colloque international, Cerisy-La-Salle 02-09 juillet 2016

organisé par Jean-François Chiantaretto, Catherine Matha et Françoise Neau

De l’expérience psychotique à l’écriture, la place de l’objet esthétique dans la symbolisation des effractions traumatiques
par Jean-Paul Matot

Résumé :
L’hypothèse que j’explore dans cette communication pose que les traces traumatiques, réactivées par des effractions menaçant la différenciation dedans/dehors, moi/non moi (tels notamment certains deuils), tendent à s’inscrire dans une expérience esthétique susceptible, dans des circonstances favorables, de participer à la recomposition d’un paysage psychique différencié.
C’est en tout cas la manière dont je comprends, à travers ma propre expérience, ce qui anime la rédaction de certains articles psychanalytiques.
Ces expériences esthétiques, qui engagent ce que j’ai appelé des “objets de deuil”, conjoignent trois pôles : voir ; ne pas voir ; entrevoir ; ou, pour se dégager de la vision : sentir ; ne pas sentir ; pressentir.
Certaines oeuvres littéraires illustrent magistralement ce processus : je me réfèrerai ici à Gradiva, de Jensen, ou La plante, de Vassilis Vassilikos.
Les écritures, romanesque ou psychanalytique, n’engageraient-t-elles pas un processus semblable, avec une séquence : réactivation de traces traumatiques, effraction de la différenciation dedans-dehors, choc esthétique, externalisation de l’expérience psychotique autour d’un “objet de deuil”, mise en forme d’un jeu transitionnel avec cet objet, développement d’un récit ?
L’élaboration contre-transférentielle d’une cure “traumatique” m’a en tout cas permis d’identifier ces différents temps de dégagement partiel d’une menace de mise en impasse de la symbolisation.
Une conséquence en serait que toute oeuvre, toute écriture, romanesque ou psychanalytique, conserverait en son sein un noyau d’indifférenciation dedans/dehors et un reste d’expérience délirante.
Ceci rendrait compte du potentiel d’effraction, dans l’oeuvre elle-même, d’un reste en attente de symbolisation.


Vendredi 19 février 2016, de 12h30 à 14h

Centre de Planning Familial ‘ La Famille Heureuse’
2 rue Dufrane Friart, 7080 Frameries
mail: planningframeries@gmail.com
tél.: 065 45 00 24

Adolescence, intimité, familles par le Dr Jean-Paul Matot

Résumé :

Partant de ce qu’on entend par “intimité”, l’orateur envisagera les liens entre cette intimité et les processus de développement à l’adolescence ; il situera la place des adultes dans cette dynamique, et réfléchira à partir de ce prisme ce qui semble favorable ou défavorable au soutien de ces processus.


PSYCHANALYSE EN DÉBAT
RÊVER ENCORE
Colloque de la Société Psychanalytique de Paris
GROUPE LYONNAIS DE PSYCHANALYSE RHÔNE-ALPES (Site : http://www.glpra.fr)

Samedi 23 janvier 2016 de 9h à 17h30 – Palais de la Mutualité • 1 place Antonin Jutard – 69003 LYON, France

  • Introduction par Christian SEULIN, SPP (Lyon), Président du GLPRA
  • Rêve, rêverie, transformation en rêve et en jeu par Antonino FERRO, Psychanalyste de la Société Psychanalytique Italienne
  • Dormir, rêver, fantasmer, vivre par Jacques PRESS, Psychanalyste de la Société Suisse de Psychanalyse
  • Jouer, rêver : l’enchantement du monde, entre déréalisation et réalisation à l’adolescence par Jean-Paul MATOT, Psychanalyste de la Société Belge de Psychanalyse
    Résumé : Les processus, adolescents, oscillant entre halluciner, rêver et jouer, gagnent à s’envisager dans leurs rapports aux évolutions du monde contemporain, associant accélération, dissémination, complexité, avec pour enjeu les possibilités de transformation de l’omnipotence et d’enchantement de la réalité.

Colloque sur l’oeuvre de René Roussillon, penseur de la psychanalyse

Cercle d’Etudes Psychanalytiques des Savoie

Samedi 5 décembre 2015, Centre des Congrès Le Manège, Chambéry, France

En débat avec René Roussillon :

  • Gilbert Charbonnier (Société Suisse de Psychanalyse) : L’appropriation subjective comme fil conducteur
  • Alain Ferrant (Société Psychanalytique de Paris) : Travail de la création et clinique de l’œuvre
  • Jean-Paul Matot (Société Belge de Psychanalyse) : Quelques réflexions sur la symbolisation, le jeu et l’objet technique
  • Anne Brun (Université Lyon II) : Aventures de la psychose
  • Jacques Dufour (Société Psychanalytique de Paris): Quels rapports entre neuro-sciences et psychanalyse ?